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Qu’on ne s’y trompe pas : si vous pensez que rien ne ressemble plus à un fauteuil roulant… qu’un autre fauteuil roulant, alors la lecture de ces lignes devrait vous être très utile.
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Certes, nombre d’éléments sont communs à tous les fauteuils roulants et constituent la base du cahier des charges : un dossier et une assise pour être bien positionné, un châssis pour la solidité, des roues arrière pour se mouvoir, des roues avant pour s’orienter, des mains courantes si besoin pour être autonome, des poignées de poussée pour se faire aider, des accoudoirs et des repose-jambes pour le confort. Mais à ces basiques viennent se greffer un ensemble de paramètres qui doivent être bien évalués pour être sûr de faire le bon choix. Revue de détails… En gardant à l’esprit que le choix du fauteuil roulant est d’abord conditionné (et délimité) par une prescription médicale et que pour tout le reste (précisions techniques, mesures, essais, SAV etc.) vous pouvez compter sur votre prestataire reha team.
Utilisation (type de handicap), propulsion, environnement et déplacement : autant d’aspects à bien évaluer en amont afin de faire le bon choix d’emblée…
Bien évidemment, le choix d’un fauteuil roulant dépend en grande partie du type de handicap – provisoire ou permanent – auquel on est confronté. Dans le cadre d’un handicap ponctuel (suite à un accident ou une maladie avec possibilité de se mouvoir par ses propres moyens), le fauteuil roulant de type « standard » ou « confort » à pousser sera une réponse appropriée à vos besoins. Le cas d’un matériel dédié aux personnes âgées sera déjà beaucoup plus spécifique : nécessité d’un confort plus important, ajout de fonctionnalités en fonction de l’autonomie de la personne…
Plus précisément :
Un des principes de base du fauteuil roulant est précisément de pouvoir… rouler, donc d’être propulsé. La propulsion d’un fauteuil roulant peut ainsi être créée de différentes manières : via le travail des deux bras, d’un seul bras, d’un seul bras et d’une jambe, des deux jambes. Cette donnée fondamentale conditionne en amont le type de fauteuil vers lequel on devra s’orienter. Dans le cas d’une impossibilité de se propulser seul, il est bien évident que le choix d’un fauteuil à propulsion manuelle sera a priori exclu…
Où vais-je me déplacer ? Dans quel environnement ? A l’intérieur de chez moi dans un cadre aménagé ? A l’extérieur dans un contexte plus périlleux ? Serai-je amené à me séparer de mon fauteuil par moment ou à l’emmener avec moi (lors de déplacements par exemple) : ces questions sont déterminantes, tout comme une bonne évaluation de l’espace dans lequel je vais me déplacer : largeur des portes, passage d’une pièce à l’autre, franchissement des marches, etc. En règle générale, le fauteuil classique (ou standard) pliable avec possibilité de dossier inclinable, couvre un champ assez large de possibilités.
Ai-je vocation à me débrouiller seul avec mon fauteuil roulant ? Serai-je amené à en descendre par moi-même pour, par exemple, accéder à ma voiture ou plus simplement à mon lit ? Inversement, si mes contraintes sont importantes (handicap lourd, vieillesse…), mon fauteuil devra permettre une manipulation aisée par l’accompagnant (poussée, franchissement d’obstacle…).
En matière de largeur, la règle d’or est de conserver au minimum 1 cm de chaque côté du bassin, sans oublier le port d’une veste ou d’un manteau en cas de sorties extérieures. Au-delà de cette mesure (siège trop large) : la propulsion autonome peut se compliquer, en-deçà (siège trop étroit) : inconfort, risque de mauvaise répartition des points de pression (source de problèmes cutanés). Les accoudoirs doivent eux aussi être à la bonne hauteur.
Techniquement, la profondeur de siège correspond à la distance exacte séparant le bord avant du fauteuil et la base du dossier. En matière de profondeur, la marge d’erreur est un peu plus importante que pour la largeur : bien calé au dossier, il faut donc se laisser un espace compris entre 2 et 8 cm au-delà du bord avant. Trop de profondeur peut provoquer une compression au niveau des genoux (ainsi que des risques de glissement vers l’avant), trop peu engendrera un « hyper-appui » avec un risque d’escarre.
Ici, il convient d’être le plus précis possible et donc de bien connaître l’utilisateur et sa déficience. Si l’on souhaite privilégier la mobilité de l’usager, alors on laissera libre la pointe de l’omoplate (hauteur du dossier juste en dessous). Si l’on souhaite au contraire insister sur le maintien (mobilité potentielle plus limitée), on privilégiera un dossier plus haut (éventuellement inclinable), c’est à dire au-dessus de l’omoplate, repère pivot du paramètre hauteur. En règle générale, si l’utilisateur n’a pas une bonne tenue du tronc (lésion basse), la hauteur du dossier sera conditionnée par la tonicité du buste.
Ce paramètre doit aussi tenir compte de l’utilisation ou non d’un coussin de siège. L’ajout d’un appui-tête peut également être d’une grande utilité en cas de position inclinée…
La hauteur idéale entre le siège et les palettes est assez simple à mesurer : si l’on peut facilement passer le plat de la main entre la toile de siège (ou le coussin) et la cuisse, alors la hauteur est correcte. Si l’espace est trop grand on risque l’escarre, s’il est trop réduit (palette trop basse), c’est à une compression des cuisses et à un glissement vers l’avant auxquels on s’expose. Et comme pour la hauteur du dossier, ne pas oublier le coussin de siège lorsque l’on procède à cette mesure.
Cette hauteur se mesure à partir du bord avant du siège (qui peut être légèrement supérieure à la hauteur arrière si le siège est incliné). Il convient ici de respecter une marge d’au moins 5 cm entre le sol et les palettes (pour éviter le risque de butée lors d’une montée de trottoir par exemple), et de choisir la bonne inclinaison :
Là encore, penser au coussin de siège qui peut faire varier ces mesures.